Histoire de Montdidier

Livre IV - Chapitre III

par Victor de Beauvillé

Chapitre III.

BIBLIOGRAPHIE.

Je ne crois pas devoir terminer cette Histoire sans donner l'indication des ouvrages, mémoires ou opuscules concernant notre cité. Bien des personnes, en entendant prononcer le nom de Montdidier, s'imaginent que rien n'a été écrit sur cette ville ; c'est une erreur très-excusable, car, par une fatalité singulière, la plupart des pièces dont il va être question sont d'une extrême rareté. J'ai réuni, avec persévérance et non sans peine, presque tout ce qui intéresse la ville où je suis né ; mais, malgré mes recherches, le résultat a trompé souvent mon attente. Le manque de renseignements est le plus grand obstacle que j'aie rencontré dans la composition de cet ouvrage. Il est plus facile d'écrire les annales de Lyon ou de Bordeaux que celles de Montdidier ; pour ces grands centres, les documents abondent, et l'on n'a que l'embarras du choix. Il n'en est pas de même d'un petit pays comme le nôtre ; à peine citerait-on trois ou quatre écrivains qui aient cru devoir consacrer quelques lignes au récit des événements dont il a été le théâtre. L'indifférence des auteurs est-elle fondée, et cette Histoire parviendra-t-elle à détruire un préjugé trop répandu ? Je le désire, mais je n'ose m'en flatter. Sincèrement ami de mon pays, j'ai voulu éviter aux autres les regrets que j'éprouvai lorsque je cherchais à connaître les faits qui s'y étaient passés ; si le silence des historiens est un empêchement dont j'ai souffert, j'espère que ceux qui viendront après moi n'auront pas le même sujet de se plaindre, et que dans leur impatience ils ne me taxeront pas de prolixité. Il est toujours facile de fermer un volume, mais il n'est pas aussi aisé de le bien remplir, surtout quand on ne travestit pas l'histoire, et que, jaloux de la vérité et plus soucieux encore du fond que de la forme, on va puiser aux sources pour vérifier l'exactitude des faits et assigner à chacun sa date précise. Faire marcher de front la chronologie et l'histoire est un labeur dont très-peu de lecteurs soupçonnent la difficulté.

Je n'ai pas suivi pour la bibliographie les divisions généralement adoptées ; il était impossible, pour un si petit nombre d'ouvrages, de se conformer à l'ordre des grands catalogues : c'eût été tomber dans le ridicule. J'ai adopté deux divisions : la première traite de la jurisprudence, des corporations, des établissements publics, du commerce, etc. ; la seconde concerne l'histoire, la religion, la biographie, la politique, et tout ce qui s'y rattache d'une manière plus ou moins éloignée. Les cartes et vues forment une section spéciale.

§ I - Jurisprudence, corporations, établissements publics, commerce, etc.

§ II - Histoire, religion, politique, biographie, etc.

§ III - Cartes

§ IV - Vues

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