Histoire de Montdidier
Livre IV - Chapitre III - § II
par Victor de Beauvillé
§ II
HISTOIRE, RELIGION, POLITIQUE, BIOGRAPHIE, ETC.
Les alarmes de la ville de Mondidier, contre le gros de l'armée de messieurs les princes, ensemble les sorties par eux faictes sur le gros des dits princes. A Paris, chez Jean Brunet, au bout du pont Nostre-Dâme, 1615, in-12, 16 pages.
Histoire civile, ecclésiastique et littéraire de la ville et du doyenné de Mondidier, avec les pièces justificatives ; par le P. Daire, Célestin, de l'Académie de Rouen. Amiens, François, libraire, rue de Beau-Puits, à la Religion. 1765, in-12, 8 feuillets préliminaires, 354 pages et 7 feuillets non chiffrés pour l'errata, l'approbation et la table.
A cet ouvrage est jointe une carte du doyenné de Montdidier, dressée d'après les cartes de Cassini, et une vue de Montdidier prise du côté de la porte de Paris, gravée d'après un dessin de Scellier. La Bibliothèque historique de la France indique à tort une édition de 1762. Le P. Daire annonce lui-même, dans l'Almanach de Picardie de 1764, que l'Histoire de Mondidier est sous presse, et formera un volume de 300 pages au moins. Cet ouvrage parut au mois de janvier 1765, et se vendait 50 sols : il vaut aujourd'hui 12 francs. Le P. Daire, rédacteur des Almanachs de Picardie, a publié, dans plusieurs de ces petits recueils, des renseignements assez intéressants sur Montdidier.
Piganiol de la Force, l'abbé d'Expilly et d'autres géographes du dernier siècle sont entrés dans quelques détails sur Montdidier. M. Dusevel, dans sa Description historique et pittoresque du département de la Somme, tome I, et dans ses Lettres sur le département de la Somme, a consacré un chapitre à notre ville. Le Voyage historique dans l'ancienne France, par Taylor, tome II, ne fait que reproduire ce qu'avait dit l'auteur que nous venons de citer. Dans le Publicateur du département de la Somme, journal hebdomadaire paraissant à Amiens, M. Dusevel a publié, en 1854, une série d'articles relatifs à Montdidier. Voir les nos 180 à 186. La Notice sur l'arrondissement de Montdidier, par H. Dusevel, Amiens, Ledien fils, 1836, in-8°, n'est autre qu'un tirage à vingt-cinq exemplaires, de la partie de la Description historique et pittoresque du département de la Somme, qui concerne spécialement notre arrondissement.
Archives de Picardie. Amiens, Yvert, 1841-1842. In-8°, 2 volumes.
Voir tome I, pages 101-109, la Relation du siége de Montdidier en 1636, par Scellier, et tome II, pages 165-169, la Relation de ce qui s'est passé à l'arrivée des ennemis en 1653, par le même.
Manuscrits de Pagès. Amiens, Herment, 1857. In-12.
Voir tome II, Montdidier, pages 348-352.
La ville de Montdidier, ses souvenirs historiques, ses monuments et ses grands hommes dignes de mémoire ; par H. Dusevel. Amiens, Caron et Lambert, 1857. In-8°, 30 pages et une vue de la Place. Prix 1 franc.
Des exemplaires portent pour titre :
Le département de la Somme, ses monuments anciens et modernes, ses grands hommes et ses souvenirs historiques ; ouvrage illustré de dessins par Duthoit, texte par Dusevel. Montdidier. Amiens, Caron et Lambert, 1857.
Ce dernier titre est le seul que l'on aurait dû adopter, la brochure concernant Montdidier ne formant point une œuvre à part, mais faisant partie d'une publication qui devait embrasser tout le département ; depuis 1849 il n'a encore paru que six livraisons.
Les trois premières livraisons étaient illustrées d'un grand nombre de vignettes sur bois, fort bien exécutées et encadrées dans le texte ; par une économie regrettable, l'éditeur les a supprimées pour les remplacer par une seule vue tirée à part ; ce changement fâcheux a enlevé à cette publication son principal attrait.
La notice sur Montdidier est la reproduction presque textuelle des articles insérés, en 1854, par M. Dusevel dans le Publicateur ; aussi n'y est-il fait qu'une mention très-sommaire des embellissements et des changements effectués à Montdidier dans ces dernières années.
Essai sur la topographie médicale de la ville de Montdidier, par le docteur Ernest Mangot.
Cet Essai, qui forme la matière de 51 pages, est imprimé dans l'ouvrage intitulé : Topographie médicale du département de la Somme. Abbeville, Gamaches, Montdidier. Amiens, Lenoël-Hérouart, 1857. In-8°. M. Mangot a fait faire un tirage séparé de son Mémoire.
Histoire de la ville de Montdidier, par Vor de Beauvillé. Paris, Didot, 1857. In-4°, 3 vol., carte et planches.
Il a été tiré dix exemplaires sur papier de Hollande, auxquels on a ajouté quatre planches de plus que dans les éditions sur papier ordinaire ; elles représentent la statue de Parmentier et un fac-simile de sa signature ; le nouveau portail du Saint-Sépulcre, dessin d'architecture ; l'hôtel de ville actuel et l'ancienne façade du Saint-Sépulcre. Ces deux dernières planches forment un tirage à part des petites vues qui se trouvent au bas de la carte de Montdidier.
Cahier des ordres réunis de la noblesse et du tiers état du gouvernement de Péronne, Montdidier et Roye, rassemblés à Péronne ; remis à MM. le chevalier Alexandre de Lameth et le duc de Mailly, députés de l'ordre de la noblesse ; à MM. de Buire, de Bussy, Prévost et du Metz, députés de l'ordre du tiers état. A Paris, chez De Senne, libraire au Palais-Royal, 1789. In-8°, 48 pages.
A la suite : Procès-verbal de l'assemblée de l'ordre de la noblesse du gouvernement de Péronne, Montdidier et Roye, tenue le 31 mars 1789, et jours suivants. In-8°, 42 pages.
Cahier des doléances du clergé de Péronne, Montdidier et Roye. 1789. In-8°, s. l. n. d'impr., 40 pages.
L'abbé Maury, prieur de Lihons, en fut le rédacteur.
Délibération de la ville de Montdidier, pour supplier Sa Majesté qu'elle veuille bien accorder à la province de Picardie les états provinciaux. Amiens, imprimerie de J. B. Caron l'aîné, imprimeur du roi, place de Périgord, 1789. In-4°, 30 pages.
Cette délibération fut prise à la suite d'un discours de M. Cousin de Beaumesnil, procureur du roi de la ville, discours qui remplit à lui seul 23 pages du Mémoire.
Observations des députés de la ville de Roye en Picardie, sur la démarcation de leur province et sur la formation des districts. Signé : Billecoq lieutenant général du bailliage de Roye ; Billecoq du Miraille, procureur du roi du bailliage ; Lefebvre d'Hédancourt, procureur du roi de la ville ; Masson, ancien maire. (Paris), Moutard, 1790. In-8°, 8 pages.
Réflexions de messieurs les députés de Picardie, sur la manière dont ils ont cru devoir déterminer la division de leur département en districts (par Bouteville du Metz.) Paris, Baudouin, 1790. In-8°, 8 pages.
Réflexions d'un curé sur la démarcation et la division du département d'Amiens. In-8°, s. d. l n. d'impr., 7 pages.
Observations présentées à MM. les électeurs du département de la Somme, au nom de la ville de Roye, relativement au partage des établissements du district, entre cette ville et celle de Mondidier. Noyon, Devin, 1790. In-8°, 14 pages.
Réponse de la ville de Mondidier aux observations présentées à MM. les électeurs du département de la Somme, au nom de celle de Roye, relativement au partage des établissements du district entre cette ville et celle de Mondidier (par Pucelle). Amiens, J. B. Caron l'aîné, 1790. In-8°, 16 pages.
Nécessité indispensable de l'établissement de la jurisdiction, au chef-lieu du district de Mondidier. Amiens, J. B. Caron l'aîné, 1790. In-4°, 7 pages.
Observations des députés extraordinaires de la ville de Roye, sur le partage des établissements du district entre cette ville et celle de Montdidier. (Paris), Moutard. In-8°, sans date, 15 pages.
Exposé concernant les villes de Montdidier et de Roye, par Liénart. In-8°, s. d. l. n. d'impr. (1790), 7 pages.
Les huit pièces qui précèdent ont rapport à l'établissement dans la ville de Montdidier du directoire et du tribunal de district, que lui disputait la ville de Roye ; elles sont intéressantes et très-rares.
Observations par E. J. F. Coffin, le procureur le plus âpre que l'on ait connu ; à J. F. Hanocq, le plus juste, le plus intègre et le moins orgueilleux de tous les hommes. A Montdidier, de l'imprimerie de Bigot. Sans date (1794), in-8°, 8 pages.
Réfutation d'une calomnie qui a servi de prétexte à la proscription du citoyen Hanocq. De l'imprimerie de Bigot (Montdidier). In-8°, sans date (1794), 16 pages.
Liste des membres composant le collége électoral de l'arrondissement de Montdidier, an xiii. In-4°, s. l. n. d'impr., 4 pages.
Programme de la cérémonie pour la plantation de la croix de Mission, qui aura lieu le dimanche de la Quasimodo de l'année 1823, accompagné des cantiques qui se chanteront pendant la cérémonie. Prix 3 sous. Se vend à Mont-didier, chez Radenez, imprimeur, rue de la Place, n° 2. In-12, 12 pages.
Almanach de Montdidier, ou Annuaire de l'arrondissement pour 1841. Montdidier, Radenez, 1840. Petit in-12, 108 pages.
Pétition adressée à MM. les représentants du peuple, par les habitants de la ville de Montdidier (Somme) sur le projet de loi d'organisation judiciaire. Présenté à M. le ministre par la commission instituée par décision du gouvernement provisoire du 2 mars 1848. — 15 juillet 1848. — Montdidier, Radenez. In-4°, 9 pages.
Grand prix d'arc donné à Montdidier, le jeudi 17 mai, 2e jour de la foire, 1849, Montdidier, Radenez. Placard in-folio.
Bien que je ne sois pas chevalier de l'Arc, j'ai pris la plume pour rédiger la circulaire qui est en tête du placard ; elle a été reproduite par plusieurs compagnies.
Mémoire pour maître Claude Thory, curé de la paroisse de Saint-Pierre de Mondidier ; contre les maire et eschevins, procédant sous le nom des habitans, corps et communauté de la même ville (par Trepagne). Sans date (1750), in-folio, s. l. n. d'impr., 4 pages.
Ce mémoire est relatif au luminaire qui sert aux enterrements et services funèbres, et dont on contestait la propriété au curé, qui gagna son procès.
A la fin du mémoire on lit : « Les revenus de la ville de Montdidier sont si modiques que, quand elle a perdu un procès, il faut faire une levée sur tous les habitants pour en paver la dépense. »
Ecclesiæ divi Petri Montisdesideriani campanarum motor ; par Honoré Lefebvre.
Cette pièce de vers est insérée dans le recueil qui a pour titre : Les amusements du cœur et de l'esprit. Paris, 1761, in-12, tome X.
Observations sur l'avantage et sur les moyens de conserver deux paroisses dans la ville de Montdidier. Amiens, J. B. Caron l'aîné, 1790. In-8°, 8 pages.
Réponse aux observations sur l'avantage et les moyens de conserver deux paroisses dans la ville de Mondidier ; par l'abbé Jamart, diacre d'office et second vicaire de la paroisse de Saint-Pierre de Mondidier. Amiens, Caron-Berquier, 1790. In-12, 6 pages et le titre.
Églises de Montdidier, par Goze. In-8°, 28 pages ; 2 planches.
Cette description fait partie de l'ouvrage intitulé : Églises, châteaux, beffrois et hôtels de ville les plus remarquables de la Picardie et de l'Artois. Amiens, Alfred Caron , 1846, 2 vol. grand in-8°.
Un mot à propos de la nouvelle verrière de Saint-Pierre de Montdidier, par C... (l'abbé Duneufgermain).
Imprimé dans le Propagateur picard du 18 mai 1856.
Construction du portail de l'église du Saint-Sépulcre de Montdidier ; par Goze. Propagateur picard, 24 février 1856. Voir une Note sur cet article, Propagateur picard, 16 mars 1856, et la Réponse de M. Goze, Propagateur picard, 23 mars 1856. Église du Saint-Sépulcre de Montdidier, reconstruction du portail ; Propagateur picard, 10 mai 1857.
Office du Saint-Sépulchre. A Mondidier, chez Moussette, libraire, proche la Place. De l'imprimerie de Mondidier. In-12, sans date, 39 pages.
Office propre de la fête patronale de l'église paroissiale du Saint-Sépulcre de Montdidier, diocèse d'Amiens, à la suite duquel office on a imprimé plusieurs répons, proses, antiennes et litanies qui se chantent au salut dans cette église, pendant l'année, dans l'avent, dans le carême et certains jours de fête. Montdidier, chez Moussette, libraire, 1811. In-12, 71 pages.
La notice qui est au commencement est de M. Pucelle.
Autre édition. Montdidier, Sueur-Moussette, 1846. In-12, 59 pages.
La Vie des saints frères martyrs Lugle, archevêque, et Luglien, roi d'Irlande, patrons de la ville de Lillers en Artois et de celle de Montdidier en Picardie ; par un religieux de l'ordre de Saint-Dominique ; avec permission des supérieurs. In-24, s. d. l. n. d'impr., 22 pages.
Cette Vie des saints Lugle et Luglien est un abrégé très-sommaire de celle que le P. Guillebert de la Haye, prieur du couvent de Saint-Thomas-d'Aquin de Saint-Omer, fit paraître en 1673. Je regrette vivement de n'avoir pu consulter l'ouvrage du P. Guillebert. D. Pagnon déclare lui avoir fait de nombreux emprunts pour la Vie de nos patrons, qu'il publia en 1718 ; il parle également d'une autre Vie imprimée pour la ville de Montdidier en 1694 : je n'en ai jamais eu connaissance.
La Vie des saints Lugle et Luglien, éditée d'après un manuscrit de Lillers, par André Herby, natif de Lillers, d'abord chanoine de ce lieu, puis d'Arras, fut imprimée pour la première fois dans cette dernière ville en 1597, par Guillaume de la Rivière, et se vendait chez Gilles Bauduin, libraire, à l'enseigne de la Fontaine. Il m'a été impossible de me procurer ce livre, le premier qui ait révélé au public l'existence des deux frères irlandais. Cette vie a été réimprimée dans le tome VI de l'ouvrage de Ghesquière : Acta sanctorum belgii selecta, 1794, in-4°. En voici le titre : Vita SS. Luglii et Lugliani fratrum, auctore anonymo, ex pervetusto codice mss ecclesie Lillerieneis collata, cum via typis edita anuo 1597. Ghesquière fait précéder cette Vie d'une dissertation sur les deux apôtres de la Morinie ; il cite plusieurs passages du P. Guillebert et rapporte textuellement une traduction latine (envoyée par du Cange en 1668) du manuscrit français conservé au prieuré de Montdidier, le seul qui fit mention de la translation des reliques des deux frères. Cette traduction est, à quelques mots prés, la copie de celle qui se trouve en tête de la tragédie du P. Bonaventure Fricourt ; il est probable que Ghesquière n'avait pas connaissance de l'ouvrage de ce dernier, autrement il n'aurait pas avancé dans sa dissertation, qu'en donnant la traduction envoyée par du Cange, il mettait au jour un manuscrit jusqu'alors inédit ; il ne paraît pas non plus avoir connu l'ouvrage de D. Pagnon, car il n'en fait nulle mention.
Une traduction presque littérale de la vie des saints Lugle et Luglien, d'André Derby, a paru dans le Légendaire de la Morinie, Boulogne, 1830, in-8°, Le traducteur a gardé un silence significatif sur la légende montdidérienne. Pour nos compatriotes, l'ouvrage le plus instructif sur cette matière est le suivant :
La vie des bienheureux frères et glorieux martyrs saint Lugle, archevesque, et saint Luglien, roy d'Hibernie, patrons de la ville de Montdidier en Picardie et de celle de Lillers en Artois. Par un religieux bénédictin réformé de l'ordre de Cluny. Avec permission des supérieurs. 1718.
In-8°, sans lieu et nom d'imprimeur, 170 pages de texte, plus une page non chiffrée, contenant la permission. Cet ouvrage est de D. Pagnon, prieur claustral de Notre-Dame. Voir page 39.
La Vie des bienheureux frères martyrs Lugle, archevêque, et Luglien, roi d'Irlande, patrons de la ville de Mondidier en Picardie, et de celle de Lillers en Artois, par un religieux bénédictin réformé de l'ordre de Cluny. A Amiens, de l'imprimerie de Caron père ; et se trouve à Montdidier, chez Gabriel le Roux, libraire, avec permission des supérieurs. 1784.
In-12, 82 pages. Sur le verso on lit : Prix : 12 sols. C'est une réimpression de l'ouvrage précédent, moins l'office.
Office complet des bienheureux frères et martyrs Lugle, archevêque, et Luglien, roi d'Lrlande, patrons de la ville de Mondidier du diocèse d'Amiens. A Amiens, de l'imprimerie de Caron père ; et se trouve à Montdidier, chez Gabriel le Roux, libraire, 1784.
In-12, 33 pages. Sur le verso : Prix : 6 sols. Cette brochure forme le complément de celle qui précède.
Office complet des bienheureux frères et martyrs Lugle, archevêque, et Luglien, roi d'Lrlande, patrons de la ville de Montdidier, diocèse d'Amiens. A Montdidier, chez Sueur-Moussette, libraire, 1828.
In-12, 36 pages. Sur le verso : Prix : 6 sous. Imprimerie Badenez.
Litanies des saints Lugle et Luglien. Montdidier, Raderiez. In-12, 3 pages, sans date (1850).
Sancti Luglius et Luglianus fratres martyres, tragœdia. Data apud Montem-desiderium in aula Mondiderina, die mensis junii anno 1656. Parisiis, apud Ludovicum de la Fosse, via Carmelitana, sub signo Speculi. 1656.
Grand in-12, 94 pages.. L'auteur de cette tragédie est D. Bonaventure Fricourt, religieux bénédictin. Voir page 160.
Collége ou école secondaire de Montdidier. In-4°, s. d. l. n. d'impr. (1802), 2 pages.
C'est le prospectus du nouveau collége.
Exercices publics des élèves du collége de Mondidier, qui auront lieu en la salle de l'auditoire, le mardi 11 vendémiaire an xii (4 octobre 1803), à neuf heures du matin, en présence des autorités constituées.
La séance s'ouvrira par un dialogue entre les élèves sur les objets respectifs de leurs études. Après les exercices, distribution solennelle des prix par la munificence de la ville, annoncée par une ode de la composition de l'instituteur et analogue à ses fonctions. Montdidier, Radenez. In-4°, 4 pages.
Programme de la première distribution des prix du collège lors de sa réouverture sous la direction de M. l'abbé Lamar ; il y eut un second programme l'année suivante.
L'Oiseleur, poëme allégorique sur l'éducation, par M. Lamar, principal du collége de Montdidier, lu à la distribution des prix du 11 vendémiaire an xii (4 octobre 1803), et imprimé au vœu de l'assemblée. Montdidier, Radenez. In-12, 8 pages.
Maison d'éducation établie ci-devant à Amiens, faubourg de Noyon, et transférée à Montdidier. Distribution solennelle des prix, précédée de différents exercices sur les divers cours d'études. Amiens, J. B. Caron l'aîné, 1806. In-4°, 20 pages.
Premier programme des Pères de la Foi : il yen eut d'autres les années suivantes, mais moins étendus ; nous ne croyons pas devoir les mentionner. Les Lazaristes ont également fait imprimer des listes de distribution de prix, in-4° d'abord, puis in-8° ; la nomenclature en serait peu intéressante.
Distribution solennelle des prix aux élèves adultes de l'école des Frères de la Doctrine chrétienne de Montdidier, le 20 février 1846. Discours de M. le sous-préfet en ouvrant la séance (M. de Montoviller). Montdidier, Radenez. In-8°, 14 pages.
Le Chien de Montargis, ou la forêt de Bondy, mélodrame historique en trois actes et à grand spectacle, par C. Guilbert de Pixérécourt ; représenté pour la première fois à Paris, sur le théâtre de la Gaîté, le 18 juin 1814. Paris, Barba, 1814. In-8°, 64 pages.
Recueil de chansons nouvelles et choisies, chantées sur la place de Montdidier, le dimanche gras de l'année 1824. A Kiwrqvhc, de l'imprimerie de Wyrbkn. In-18, 8 pages.
Ces chansons, imprimées à Montdidier, chez Badenez, sont extraites de divers recueils.
Vie de Jean Fernel, docteur de la faculté de Paris et premier médecin de Henri II, avec une notice de ses ouvrages. Voir Mémoires littéraires critiques, etc., pour servir à l'histoire ancienne et moderne de la médecine. Paris, Bastien, 1777. In-4°.
Nous n'indiquerons pas ici les différents auteurs qui ont parlé de notre célèbre compatriote, on peut se reporter à ce que nous avons dit à son article biographique ; nous citons seulement le travail de Goulin comme étant le plus complet.
Lettre d'un ami à un autre sur le trépas de Jean de Hollandre, curé de Saint-Sauveur, à Paris. Paris, 1628. In-8 (Bibliothèque historique de la France, n° 11,201.)
Clarissimo viro domino D. Jacobo Fusciano Cauvel, meritissimo in curia parlamenti advocato, in regia sede balliatûs Mondiderini regio procuratori designato, majori ejusdem urbis recens nominato, ingredienti collegium ut lustraret. In-4°, s. d. l. n. d'impr., 8 pages (1694).
A la fin de la brochure se trouve le nom de l'auteur, L. de Bailly, gymnasiarcha et professor Mondiderinus. Autre édition. Parisiis, Didot, 1857. In-4°, 8 pages de texte, et deux feuillets non chiffrés pour le titre et l'indication du lieu et du nom de l'imprimeur.
Éloge de M. Capperonnier, par Lefebvre de Saint-Marc. In-12 , s. d. l. n. d'impr. (1747), 16 pages.
Voir page 186.
Éloge de Jean Capperonnier, par Dupuy. (Mém. de l'Acad. des inscript. et bell.-lett., tome XL.)
Éloge de Bejot, par Dacier. (Mém. de l'Acad. des inscript. et bell.-lett., tome XLVII.)
Éloge du citoyen Bosquillon de Bouchoir (par M. le Boucher, ancien avocat en parlement). In-4°, s. d. l. n. d'impr. (1800), 11 pages.
M. Bosquillon de Bouchoir était depuis trente-cinq ans avocat à Montdidier, lorsqu'en 1790 il fut élu président du tribunal de district ; il mourut le 2 février 1800, âgé de soixante-douze ans.
Rapport sur les travaux d'Antoine-Augustin Parmentier, fait au Lycée des arts par le citoyen Silvestre, le 7 juillet 1793, et communiqué à la Société philomathique. In-8°, s. d. l. n. d'impr., 16 pages.
Ce rapport a été fait le 27 juin 1793, mais c'est dans la séance publique du 7 juillet suivant que la couronne et la médaille ont été décernées à Parmentier.
Funérailles de M. Parmentier, le 21 décembre 1813. Discours prononcé par M. Thouin. Paris, Didot. In-4°, 6 pages.
Discours prononcé au nom de la Société d'agriculture du département de la Seine, le 21 décembre 1813, par M. Silvestre, secrétaire perpétuel de la Société, sur la tombe d'Antoine-Augustin Parmentier, membre de la Société et son ancien président, mort le 17 décembre 1813. Huzard. In-8°, 4 pages.
Notice sur Parmentier, membre de la Société philanthropique, décédé en 1813, lue à l'assemblée générale, le 21 mars 1814, par M. Huzard. Paris, Éverat. In-8°, 14 pages.
De la vie et des ouvrages d'Antoine-Augustin Parmentier, membre de l'Institut, premier pharmacien des armées, inspecteur général du service de santé, officier de la Légion d'honneur, etc., par J. J. Virey. Paris, Colas, janvier 1814. In-8°, 21 pages.
Éloge d'A. Parmentier, membre de l'Institut, officier de la Légion d'honneur, premier pharmacien des armées, inspecteur général du service de santé, etc., lu à la séance publique de la Société de pharmacie de Paris le 16 mai 1814 ; par Cadet de Gassicourt, secrétaire général de cette Société. Paris, Fain, 1814. In-8°, 58 pages.
Hommage rendu par M. Bouriat, président de la Société de pharmacie, aux mânes d'Antoine-Augustin Parmentier, près du monument élevé à sa mémoire, dans l'enclos du Père-la-Chaise, par ses neveux, la Société de pharmacie, les pharmaciens des hospices civils et militaires, et plusieurs autres admirateurs de ses talents et de ses vertus , le 8 août 1816. Huzard (Paris). In-8°, 7 pages.
Éloge de Parmentier, par B. F. Grognier, professeur à l'École royale d'économie rurale vétérinaire de Lyon, etc. ; ouvrage qui a remporté le second prix, au jugement de l'Académie des sciences, agriculture, commerce, belles-lettres et arts du département de la Somme. Paris, Huzard, 1823, in-8°, 44 pages. (Extrait des Annales de l'agriculture francaise, 2e série , tome XXIII.)
Notice biographique sur Antoine-Augustin Parmentier, membre de l'Institut et de la Société d'agriculture, lue à la séance publique de la Société d'agriculture, le 9 avril 1815. Paris, Huzard, 1815. In-8°, 22 pages.
Éloge de Parmentier, lu à la séance publique de l'Institut, le 9 janvier 1815, par Cuvier. Voir Magasin encyclopédique, 1815, tome I, pages 323-353.
Vie d'Antoine-Augustin Parmentier, membre de l'Institut, officier de la Légion d'honneur, etc. ; par D. Ph. Mutel, médecin littérateur, chirurgien-major en non-activité, membre correspondant de la Société royale d'Arras, etc. Paris, Huzard, 1819. In-8°, 136 pages, plus 4 pages pour le titre, l'avant-propos et l'errata.
Il doit y avoir un faux titre intitulé : Vie d'Augustin Parmentier, pour faire suite à la galerie des hommes illustres du département de la Somme ; et au verso : Imprimerie de J. B. Lemaire, à Saint-Omer. Le dépôt est chez M. Mongie, libraire, boulevard Poissonnière, 18, à Paris. Ces diverses indications ne permettent pas de savoir si l'ouvrage a été imprimé à Saint-Omer ou à Paris, chez Huzard.
Éloge de Parmentier. Discours qui a remporté le double prix propose par l'Académie d'Amiens, pour l'année 1819, par Antoine Miquel, docteur en médecine, membre de plusieurs sociétés savantes. Paris, Hocquet, 1823. In-8°, 60 pages.
Notice sur Parmentier, par Bénédict Gallet. Imprimée dans la Revue du progrès. Paris, Blondeau, 1839, in-8°, tome II, première livraison, pages 24-32.
Mémoire sur Parmentier, par Ottavi. Imprimé dans le Journal de l'Institut historique. Paris, René. In-8°, tome XII, septembre 1840, 74e livraison, pages 191-197.
Notice historique sur Antoine Parmentier, par Émile Mouchon. Lyon, Merle, 1843. In-8°, 15 pages.
Histoire de la pomme de terre, son origine, ses emplois culinaires et industriels ; moyen de faire soi-même du pain à 7 centimes le demi-kilogr., par P. Godard ; précédée d'une Notice biographique de Parmentier, par Pierre Vinçard ; prix ; 1 franc. Paris, 1847, chez l'auteur, rue Saint-Antoine, Imprimerie Appert. In-12, 111 pages.
Souscription pour l'érection d'une statue à Parmentier. Montdidier, Radenez. In-4°, sans date, 3 pages.
Notice sur Parmentier. Inauguration de sa statue à Montdidier. 18 juin 1848. Montdidier, Radenez. In-4°, 4 pages.
Éloge historique de Parmentier, par Dumont (de Brioude). Paris, Dussacq, 1855. In-8°, 31 pages.
Les recueils biographiques et les publications périodiques destinés aux sciences et aux arts contiennent des notices plus ou moins bien faites sur Parmentier. Je n'ai pas cru devoir les rapporter et grossir inutilement cette liste, déjà assez longue ; ces notices sont copiées les unes sur les autres. Cadet de Gassicourt, Virey et Mutel ont dit sur notre compatriote tout ce qu'il était possible de dire, et c'est à la lecture de leurs ouvrages que je conseille de se borner.
Notice sur la vie et les écrits du docteur Bosquillon (par Philibert Dubois, docteur en médecine, né à Charroux (Allier). Paris, Crapelet, 1814. In-8° 13 pages.
Cette notice, lue à l'Académie de médecine, a été imprimée dans le Journal général de médecine, dans le Magasin encyclopédique et en tête du catalogue de la bibliothèque de Bosquillon.
Notice historique sur la vie et les ouvrages de M. Caussin de Perceval, par Daunou. 1840. (Mém. de l'Institut, tome XIV. Paris, 1845.)
Feuilles d'affiches de l'arrondissement de Montdidier, département de la Somme. Avis administratifs, annonces judiciaires et particulières, nouvelles et littérature.
Cette feuille, dont la publication date de 1821, paraissait, dans le format in-octavo, les 10, 20 et 30 de chaque mois ; le prix d'abonnement était de 4 francs par an.
A partir du 10 janvier 1843, le journal prit le titre suivant :
Journal de Montdidier, feuille d'affiches de l'arrondissement.
Petit in-folio, distribué les mêmes jours et au même prix. Depuis le 4 janvier 1846, le journal parut tous les dimanches, et l'abonnement fut porté à 5 francs par an.
Le 1er mars 1848, il changea de nom, et s'intitula :
Le Propagateur montdidérien, bulletin populaire politique.
Un franc par mois, paraissant tous les jours, le lundi excepté. Le prix fut porté à 1 fr. 25 c., à dater du 1er avril. Comme l'indique le titre, la politique n'était plus étrangère au journal, qui jusqu'alors s'était abstenu d'en parler ; aussi, le 1er avril 1848, inscrivit-il en tête de ses colonnes :
Le Propagateur picard, réuni à la feuille d'affiches de l'arrondissement de Montdidier, bulletin populaire, reproduisant les événements et les faits importants publiés par les journaux de Paris.
Douze francs par an, six numéros par semaine. Le 1er octobre 1848, le journal change de nom et s'intitule :
Propagateur picard, réuni à la feuille d'affiches de l'arrondissement de Montdidier, bulletin populaire et commercial, reproduisant les événements et les faits importants publiés par les journaux de la capitale.
On augmente le format du Propagateur, mais on en restreint la publication, et pendant plusieurs mois elle n'a lieu que les dimanches, mercredis et vendredis ; le prix est réduit à 4 francs. A partir du 8 octobre, le mot politique est ajouté au mot populaire. Le 1er juillet 1849, autre changement de titre :
Propagateur picard, journal politique, commercial, industriel, agricole et littéraire, feuille d'affiches de l'arrondissement de Montdidier (28e année).
Le journal ne paraît plus que le dimanche seulement ; l'abonnement est fixé à 6 francs par an, et le format est un peu agrandi. Le 7 mars 1852, le prix fut porté à 7 francs.
Le 18 avril 1852, le mot politique fut rayé du titre du journal, qui cessa de s'en occuper. Aujourd'hui il est intitulé :
Propagateur picard, journal commercial, industriel, agricole et littéraire, feuille d'affiches de l'arrondissement de Montdidier.
Un numéro tous les dimanches. Les abonnements datent du premier de chaque mois. Prix d'abonnement, pour Montdidier, 7 francs ; pour le département, 8 fr. 50 c. ; hors du département, 9 fr. 50 c. par an.
Mémoire pour servir à l'appui des demandes de la compagnie John Cockerill, tendantes à obtenir la concession des chemins de fer ci-après : 1° celui de Paris à la frontière de Belgique, passant par Amiens, Douai et Lille ; 2° celui de Domfront, près Montdidier, à la Belgique, par Saint-Quentin, Cambrai et Valenciennes ; 3° celui de transit de l'Angleterre à la Belgique, de Calais et Dunkerque, par Watten sur Lille, avec embranchement d'Aire sur Arras, par MM. Alexandre Bourla et Edmond Renaud, architectes-ingénieurs. Paris, Poussin, 1838. In-4°, 96 pages et carte.
Les pièces qui furent publiées à l'occasion du tracé du chemin de fer du Nord sont très-nombreuses. Malheureusement on ne les a pas recueillies avec le soin qu'elles méritaient, et aujourd'hui il est difficile de se les procurer : aussi pensons-nous être agréable au lecteur en insérant en entier la partie du mémoire de M. Cockerill qui concerne notre pays ; ces documents auraient dû être placés dans le second volume, au chapitre VII, § 2.
Pages 40-41 du Mémoire.
DE CLERMONT A DOMFRONT, PRÈS MONTDIDIER.
« Après avoir dépassé Clermont et côtoyé la Brèche, le chemin passe devant le petit et le grand Fitz-James, traverse la Brèche, passe entre Airion, Avreehy et Saint-Remy, remonte par Valescourt pour couper la route de Paris à Calais et arriver à Saint-Just, qu'il laisse à gauche ; au-dessus de Saint-Just, le chemin coupe une ancienne chaussée romaine et une route conduisant de Saint-Just à Crèvecœur, laissant Plainval à gauche, et il atteint les hauteurs de Brunvillers-la-Motte, qui forment le faîte des vallées de l'Oise et de la Somme ; de Brunvillers le chemin descend sur Domfront, en laissant Lequesnoy à gauche, traverse, pour arriver à Crèvecœur-le-Petit, la route qui conduit de cet endroit à Maignelav, descend par Gratepanche sur Ferrière et Dompierre, qu'il laisse à gauche et à droite, afin d'atteindre Domfront. »
DE DOMFRONT A MONTDIDIER.
« Domfront a été choisi comme point de jonction entre la ligne qui, à droite de Montdidier, ira sur la Belgique par Saint-Quentin, Cambrai et Valenciennes, et, à gauche, continuera la ligne pour Lille par Amiens ; mais avant d'arriver à Montdidier, après avoir laissé Domfront sur la droite, il côtoie en ligne courbe la petite rivière des Trois-Dom pour descendre vers Domélien, Ayencourt, le Monchel, sur la droite, afin de passer derrière le a faubourg Saint-Médard, à Montdidier. »
DE MONTDIDIER A AMIENS.
« De Montdidier, le chemin parcourt toujours la vallée des Trois-Dom pour entrer dans celle de l'Avre. Ici le terrain présente quelques déblais et remblais jusqu'à Amiens. Nous espérons cependant, d'après l'inspection des lieux, que ces difficultés s'aplaniront beaucoup en côtoyant le plus près possible la rivière de l'Avre, qui se jette dans la Somme près d'Amièns. De Montdidier, disons-nous, le chemin descend par Courtemanche et Framicourt, qu'il laisse à gauche ; passe à Montonvillers, Maresmontiers, Bouillancourt et Hargicourt, qu'il laisse à droite ; traverse en ligne courbe la forêt d'Hargicourt, passe à la droite de Braches pour remonter vers Moreuil, en coupant la rivière d'Avre auprès de la ferme de Genouville ; traverse ensuite diagonalement la route d'Amiens à Compiègne, laissant Moreuil sur la gauche, et, descendant en ligne droite sur Berteaucourt et Saint-Nicolas, il côtoie la route d'Amiens à Compiègne, tourne à gauche vers Boves et Saint-Nicolas, traverse de nouveau la route d'Amiens, passe près de la ferme de Formanoir, qu'il laisse à droite, descend vers Longueau après avoir coupé la route d'Amiens et une petite rivière qui se jette dans la Somme. Ici existera une station à la tête du petit embranchement qui desservira la ville d'Amiens. »
Page 44 du Mémoire.
DE DOMFRONT, PRÈS MONTDIDIER, A LA BELGIQUE, PAR SAINT-QUENTIN, CAMBRAI, BOUCHIAIN ET VALENCIENNES.
« Ce chemin s'embranchera et formera jonction avec celui que nous venons de décrire à Domfront, près Montdidier, pour, de là, suivre sa course vers Saint-Quentin en passant par Ham. »
DE DOMFRONT A HAM.
« Il passe à la droite de Domfront pour atteindre Domélien, en continuant sur Ayencourt qu'il laisse à gauche, et Assainvillers à droite ; gagne Piennes à gauche, et Remaugies à droite, après avoir coupé la grande route de Montdidier et un petit ruisseau près Ayencourt ; remonte vers Fescamps et Bus, redescend près du parc et du château de Tilloloy et Beuvraignes en coupant la grande route de Paris à Lille par Péronne ; descend toujours sur Amy-le-Grand et sur Avricourt, qu'il a laissés à droite et à gauche, après avoir traversé une route secondaire et la grande route de Noyon à Roye ; entre dans la forêt de Bouvresse, passe près de Beaulieu, remonte le Frétoy à droite et Freniches à gauche, longe Rouvrel et Flavy-le-Meldeux, laisse à droite Plessis-Patte-d'Oie et Berlancourt, redescend en ligne courbe au-devant du bois de Bossemont, qu'il laisse à gauche et Ville-Selve à. droite, et continue à se diriger sur Eaucourt et Ollezy, afin d'arriver à la hauteur de Ham, qu'il laisse à gauche. »
Plusieurs tableaux annexés au Mémoire présentent des calculs très-curieux sur la longueur du parcours, sur les pentes, sur le nombre de voyageurs, la quantité de marchandises, les stations, les dépenses, etc. ; si ce projet eût été adopté, il y aurait eu, entre Montdidier et Domfront, une station placée à la jonction de deux grandes lignes et offrant les mêmes avantages que celle de Creil.
Nous avons dit, dans le second volume, page 328, que de Saint-Just à Amiens, la distance par la vallée des Dom était de deux kilomètres plus longue que par la vallée de la Noye, c'est trois kilomètres qu'il faut lire ; pour trois kilomètres et 600,000 fr., montant de leur évaluation, quelle source féconde de richesse et de bien-être perdue. Si, dans quelques villes où le roulage et le passage fréquent des diligences entretenaient de nombreuses industries, le chemin de fer a fait plus de mal que de bien, on ne saurait en dire autant de notre cité : elle n'avait rien à perdre et tout à gagner. Je ne veux pas faire la critique de mes concitoyens ; cependant je peux avancer, avec la presque certitude de ne pas me tromper, que s'il surgissait une entreprise nouvelle, quelle que fût son utilité, elle courrait grand risque d'éprouver le même sort que le chemin de fer : l'histoire du canal et celle de la ligne du Nord autorisent ce langage.
La ville de Montdidier n'a jamais su prendre, dans l'arrondissement, la position qui lui appartient et à laquelle lui donne droit son titre de chef-lieu. Elle devrait imprimer le mouvement et exercer une influence légitime et prépondérante sur les cantons ruraux : au lieu de cela, elle se laisse presque annihiler ; la jalousie, l'égoïsme, l'apathie, s'opposent au bien qu'on voudrait y opérer, et plus d'un, en lisant ces lignes, s'empressera d'en faire malignement l'application à son voisin, sans penser à soi-même.
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