Histoire de Montdidier
Livre II - Chapitre II - Section VI
par Victor de Beauvillé
Section VI
Le chœur est très-léger ; commencé en 1538, il fut terminé en 1570. A la voûte, on remarque les armes des de Baillon. Les fenêtres, au nombre de cinq, sont trop étroites pour leur élévation ; elles ont 9m,80 de haut sur 1m,20 de large ; celle du milieu a 1m,32 ; cette hauteur disproportionnée leur donne un air grêle et fait paraître les trumeaux trop forts, bien qu'ils n'aient que 1m,23 de largeur. De magnifiques verrières décoraient les fenêtres. Dans des mémoires écrits à la fin du dix-septième siècle, on lit : « Cette église est très-bien bastie, son chœur est d'une grande hauteur avec beaucoup de délicatesse qui a plusieurs grandes vitres d'une hauteur extraordinaire peintes et mises en couleur sur le verre que l'on peut appeler les peintures sacrées et représentations du Vieil et Nouvel Testament, tout y est admirable, soit que l'on considère la vivacité des couleurs, la carnation des personnages, tout y faisant un merveilleux effect. »
Moins d'un siècle après il n'en restait rien. Une tempête, survenue au mois de décembre 1724, les avait fort endommagées ; on aurait pu réparer ce malheur, mais l'indifférence religieuse et le goût dominant de l'époque empêchaient qu'on n'attachât une grande importance à restaurer des vitraux de couleur. On les laissa se perdre, et plus tard on les remplaça par des verres blancs. Une délibération du conseil de fabrique du 9 avril 1752 porte : « A été représenté par les sieurs curé et marguilliers en charge qu'une des grandes vitres du chœur la première du côté de l'épître étoit extrêmement défectueuse, que la plupart des panneaux tomboient de vétusté, qu'il coûteroit beaucoup à la faire rétablir à cause de la rareté des verres de couleur ; qu'il seroit moins coûteux de la mettre tout entière en verres blancs, ce qui coûteroit moins d'entretien et procureroit au chœur une plus grande clareté et un plus grand jour. »
Sur de pareils motifs le conseil adopta la proposition, et décida que la fenêtre en face de celle qui faisait l'objet de la délibération subirait le même sort. Le 27 septembre de la même année, autre délibération : « A été représenté que les deux vitres du chœur mises en verres blancs faisoient un très-bon effet, et qu'il seroit à propos de mettre de même les suivantes ; et la grande vitre au-dessus du confessional dudit sieur curé donnant sur la grille et sur le chœur. » Tout fut sacrifié ; rien ne trouva grâce devant ces obscurs partisans de la lumière.
Ces longues fenêtres, garnies seulement de verre blanc, produisaient un effet disgracieux, et paraissaient encore plus longues qu'elles ne le sont réellement. Le curé actuel conçut le projet de réparer l'œuvre de destruction du dernier siècle ; il s'adressa à quelques personnes, et, sans bruit, sans importunité, réunit les fonds nécessaires. Les vitraux ont été exécutés au Mesnil Saint-Firmin par M. J. Leclère ; c'est son premier ouvrage. La vitre du fond a été posée au mois de mars 1847 : elle représente la Foi, Jésus portant sa croix, le Christ mort sur les genoux de sa mère, l'Ensevelissement de notre Sauveur, la Résurrection, le Père éternel et son Fils. La vitre de gauche a été placée au mois de novembre de la même année ; elle est divisée en cinq médaillons : celui du bas est occupé par l'apôtre saint Pierre ; les autres par les quatre évangélistes. La verrière de droite fut mise en place au mois d'avril 1848 ; on y voit David, surmonté des quatre grands prophètes, Isaïe, Jérémie, Ézéchiel et Daniel. L'auteur de ces verrières est mort au mois de juin 1855, âgé de trente ans à peine : c'est une perte pour le pays ; M. Leclère avait fait des progrès notables depuis l'époque où il exécutait les vitraux dont nous venons de parler ; aussi nous abstiendrons-nous de toute critique.
Une grille en bois de mauvais goût, achetée en 1842, ferme le chœur. Avant la Révolution la grille était en fer ; elle avait été forgée en 1731 par Antoine Thibaut, serrurier à Paris, moyennant la somme de 1,800 livres.
Les stalles, au nombre de vingt, n'offrent rien de remarquable : douze ont été exécutées en 1730 pour 456 livres. Le lambris du chœur a été fait en 1704 par du Castel, menuisier à Montdidier ; il a coûté 550 livres. Les cadres que forme le lambris sont largement sculptés ; la frise qui les couronne est d'une exécution satisfaisante ; on y distingue les coqs, armes parlantes de la famille Cocquerel, et les armoiries du maïeur Pierre Petit dont on voit le portrait dans la chapelle de la Vierge de l'église Saint-Pierre. (V. chap. Ier, p. 38.)
Dans les vides formés par lés panneaux on a placé en 1842 douze tableaux en carton-pierre représentant des sujets de la vie de Notre-Seigneur. Ces tableaux sont de MM. Guillaume et Fidriani, qui ont fourni le Chemin de la Croix : on leur a donné une teinte de vieux chêne semblable à celle de la boiserie, et en harmonie parfaite avec la décoration du chœur. Il est impossible d'exiger de cette sorte d'ouvrage la même pureté que de la sculpture ; le carton-pierre est l'image fidèle de notre époque vaniteuse et misérable : luxe et indigence. A la place de cet art à bon marché il devait y avoir treize tableaux de la vie de Jésus-Christ, faits de main de maître, dans le goût de M. le Brun, peintre célèbre, porte une délibération de la fabrique de 1736 ; Jacques Rodigués du Bourg, peintre de Paris, s'était offert pour les peindre, une quête devait couvrir la dépense, mais le zèle des paroissiens fit défaut, et il fallut renoncer à l'entreprise.
Autour du chœur, au-dessus du lambris, se trouvent dix statues des apôtres ; deux autres sont dans le transsept. Ces statues sont un peu grandes pour la place qu'elles occupent : elles ont 1m,64 ; les poses sont roides et les draperies manquent d'ampleur, mais les têtes ont une certaine expression. Chaque statue repose sur une console de 0m,37 de hauteur, reproduisant quelque scène de l'Histoire sainte ; au-dessous se trouvaient les armoiries des donateurs ; elles ont été effacées à la Révolution.
La première statue à droite dans le chœur est celle de saint Matthieu. Le piédestal représente le martyre, l'arrestation et l'ensevelissement de saint Firmin, évêque d'Amiens, avec cette inscription :
Sancte martyr Firmine Ambianensis pro nobis omnibus tibi devotis deprecare.
Elle fut donnée par de Hennegrave, avocat du roi. Au bas se voyaient les armoiries qui lui furent accordées par François Ier en récompense de la bravoure qu'il avait déployée, en 1536, au siége de Péronne ; par conséquent les statues sont postérieures à cette année.
La deuxième statue est celle de saint Jean l'évangéliste. Sur le piédestal sont plusieurs scènes de l'Apocalypse : saint Jean écrivant sous la dictée de l'Ange, la Bête à sept têtes, l'Ange saisissant le serpent et le précipitant dans l'abîme. L'inscription est tirée du premier chapitre de l'Apocalypse :
Quod vides scribe in libro, mitte septem ecclesiis.
La troisième statue est celle de saint Paul. On remarque sur le piédestal l'apôtre renversé de cheval sur le chemin de Damas ; une clarté brillante l'environne ; les satellites qui l'entourent portent le costume du seizième siècle, le haut de chausse, la hallebarde et l'arquebuse ; l'inscription rappelle ces paroles si connues :
Saule, Saule, quid me persequeris ?
Cette statue avait été donnée par la famille Petit.
La quatrième est celle de saint Pierre. Sur la console sont sculptés divers miracles du prince des apôtres ; des boiteux, portant le costume du seizième siècle, se pressent autour de lui et implorent leur guérison ; on y lit :
Quod habeo hoc tibi do, in nomine Jesu surge et ambula.
La statue qui vient après est celle de saint Jacques, évêque de Jérusalem ; l'artiste a choisi pour sujet du piédestal la prédication de l'apôtre et son supplice. Saint Jacques est précipité de la galerie du temple pour avoir rendu témoignage de la divinité de son maître ; l'inscription est ainsi conçue :
Ad hoc natus sum, ut testimonium dicam de jesu Nazareno.
Saint Philippe occupe le piédestal suivant ; on y voit sculptée l'Apparition de Notre-Seigneur à saint Thomas ; alentour sont ces paroles :
Pax vobis, charitas ; vide latus, pedes, manus, noli esse incredulus.
La septième statue est celle de saint Jude. Le piédestal représente le martyre de saint André ; sur la pierre sont gravées ces paroles de l'apôtre :
Salve crux, quae in sanguine Domini dedicata es.
La huitième statue est celle de saint Matthias ; le support n'offre aucun bas-relief.
La statue de saint Jacques de Compostelle surmonte le piédestal suivant ; on y a sculpté le martyre de saint Jacques, fils de Zébédée, et celui de son dénonciateur miraculeusement converti : l'apôtre reste à genoux, les mains jointes, tandis que sa tête roule à terre ; son dénonciateur est près de lui, les yeux bandés, attendant le coup fatal. L'inscription reproduit sa prière :
Animarum salvator, accipe poenitentem.
La dixième statue est celle de saint André ; sur le piédestal on voit la Naissance de Jésus-Christ et l'Adoration des bergers ; on y lit les premières paroles du cantique céleste :
Gloria in excelsis.
Les statues de saint Barthélemy et de saint Thomas sont placées dans le transsept ; les consoles n'ont aucune inscription.
On serait tenté de croire, en examinant ces statues, qu'elles ont été changées de place, car les sujets des piédestaux ne repondent pas toujours aux saints qu'ils supportent. En 1762, le curé eut l'étrange idée de les taire peindre en bleu. La même année, sous le prétexte d'embellir le chœur, il faisait marbrer par un barbouilleur de passage le lambris et les piliers, ainsi que les boiseries de la chapelle de la Vierge. Ce curé s'appelait Jacques Gouillart ; ce fut encore sous son administration que l'on fit main basse sur les vitraux du chœur et du transsept.
Le lutrin devait être fort ancien, à en juger d'après cette délibération du conseil de fabrique du 16 février 1738 : « Qu'il y a longtemps qu'on se plaint de la mauvaise façon du lutrin, qui n'est qu'une masse de fer et de pierre malpropre et trop gothique, qui semble opposée à la décoration du chœur. »
Le lutrin qui le remplaça était sans doute très-beau, car Scellier n'en parle qu'avec admiration. Il avait été fait en 1740, par le Clerc, fondeur à Paris, sur le modèle de celui qu'il avait exécuté pour l'église Saint-Barthélemy, dans la Cité ; il avait coûté 1,200 livres. Voici en quels termes s'explique notre chroniqueur : « C'est véritablement une pièce riche, des plus frappantes et dont les ornements sont appliqués et recherchés avec la dernière justesse et toute la science de l'art ; l'exécution a passé de beaucoup l'attente qu'on en avait. Ce lutrin est un aigle éployé, affermi sur un globe tournant, dont les ailes servent de pupitre ; le reste est de figure triangulaire, coupée et élargie sur les angles ; le tout formé de parties gaudronnées, de mosaïques, de cartouches, de festons, d'attributs, de consoles et de fleurons ondés, et posé sur trois pattes de lion, qui font ensemble un effet merveilleux. On ne risque rien d'avancer que c'est le plus beau et le plus parfait lutrin qui ait encore paru en cette province. »
La forme de ce lutrin ne nous paraît nullement extraordinaire ; c'est celle qui est généralement adoptée. On ne doit pas trop s'en rapporter au goût de Scellier, car il trouvait, comme le marguillier Courtin et le curé Gouillart, que les verres blancs produisaient un plus bel effet que les vitraux de couleur. Le lutrin supprimé en 1853 ne lui aurait pas arraché ces élans d'admiration ; s'il avait la même forme que l'ancien, c'était le seul point de ressemblance qu'il eût avec lui, car il était modestement en bois, et n'avait d'autre mérite que de ne pas crouler sous le poids des volumes énormes qu'il supportait.
Le chœur et le sanctuaire ont été dallés en 1847, de marbre noir et rouge de Belgique, par Deventer, marbrier à Amiens, moyennant la somme de 2,780 fr., compris le dallage de la chapelle de la Vierge.
L'autel et le tabernacle, de bois doré, ont été faits en 1739 ; la dépense s'éleva à 1,200 liv.: Pierre Buhot, sculpteur à Chauny, reçut 320 liv., et Antoine Roger, menuisier à Montdidier, 480 liv. ; les frères Gourdin, doreurs à Noyon, qui furent en même temps chargés de peindre le lambris du chœur et d'en dorer les ornements, touchèrent 650 livres. Le tabernacle a été fait sur le modèle de celui de Roye ; on voit dans le registre de la fabrique, à la date du 2 septembre 1736, qu'on a payé à Delaporte, peintre à Montdidier, le voyage qu'il fit en la ville de Roye pour tirer le dessin du tabernacle de l'église de Saint-Pierre de ladite ville en petit et en carton.
L'autel était primitivement adossé contre la muraille ; à l'époque dont nous parlons, il fut avancé dans le chœur de manière à ce qu'on pût tourner alentour. L'ancien tabernacle avait été donné en 1673, par Pierre Petit, un des bienfaiteurs du Sépulcre ; il avait coûté 1,800 liv. ; on en voit quelques restes dans l'église de Conty. La gloire a été exécutée en 1840, par MM. Duthoit, sculpteurs à Amiens, moyennant la somme de 390 francs. Les Anges adorateurs placés de chaque côté de l'autel viennent de l'église Saint-Martin ; ils ont été donnés par M. Cocquerel, premier maire sous l'empire, frère du dernier curé de la paroisse du faubourg.
Les reliquaires déposés en 1839 dans le corps de l'autel sont d'albâtre. L'église possède un morceau de la vraie croix, donné en 1810 par notre compatriote M. Capperonnier, conservateur des imprimés à la Bibliothèque impériale, avec l'authentique du cardinal de Belloy, archevêque de Paris. Déjà en 1599, l'abbaye d'Ourscamp avait fait don au curé Jacques de Bertin d'une parcelle de la vraie croix, et d'une pierre du tombeau de notre Sauveur.
L'église du Sépulcre est encore en possession d'une partie des reliques des saints Lugle et Luglien, conservée autrefois au Prieuré dans un bras de bois doré, dont il est fait mention dans la vie de nos patrons, publiée en 1718, par D. Pagnon. Lorsqu'en 1790 on transporta leurs reliques de Notre-Dame à Saint-Pierre, les Bénédictins, avant la translation, disposèrent d'une portion de leur trésor en faveur de plusieurs églises et de différentes personnes pieuses : l'église de Marquivillers en obtint un fragment ; un bras fut envoyé à Amiens, à une communauté de religieuses, et un reliquaire, en forme de bras, fut donné à l'hôpital de Montdidier. Le 25 juillet 1795, les Sœurs, pour le mettre en sûreté, en firent la remise à M. Lefèvre, notaire, qui le déposa dans l'église du Sépulcre, que l'on avait rouverte le mois précédent. Ce bras fut placé derrière le grand autel, dans une niche proprement décorée, où il était exposé aux regards des fidèles ; depuis cette époque, les religieuses de l'hôpital n'ayant point réclamé, l'église est restée dépositaire de cette relique ; M. le curé actuel l'a partagée en deux et renfermée dans des reliquaires de cuivre doré qui sont placés sur l'autel les jours de grande fête. Avant la Révolution, le couvent des Chartreux de Paris possédait quelques ossements des saints Lugle et Luglien, que lui avait légués, au commencement du seizième siècle, un chanoine de l'église Sainte-Opportune de la même ville ; on ignore où celui-ci les avait eus, si c'est à Lillers ou à Montdidier.
La sacristie est à gauche du chœur ; elle a été agrandie en 1837. Les ornements sont fort beaux, et ne le cèdent en rien à ceux qui existaient avant 1793 ; le fameux ornement de velours rouge, semé de fleurs de lis d'or relevées en bosse, qui avait coûté 3,000 liv. en 1605, et provenait, dit-on, d'un lit de Marie de Médicis, ainsi que la bannière, d'une valeur de 200 liv., de même origine, pâliraient devant les ornements actuels ; l'or, l'argent, la soie, le velours, s'y étalent de toutes parts. Il est vrai que ces ornements ne dureront pas cent quatre-vingts ans ; mais peu importe, nos descendants feront à leur tour preuve de générosité. Les vases sacrés, l'ostensoir, la croix, les chandeliers et les bâtons cantoraux dont on se sert les jours de fête, sont de vermeil ; rien n'est négligé pour donner au service divin la plus grande magnificence possible ; il serait difficile de trouver une succursale de petite ville que l'on pût mettre en parallèle avec l'église du Saint-Sépulcre.
Nous avons parlé plusieurs fois des de Baillon ; ils ne furent point les seuls à contribuer à l'embellissement de l'église ; Florent Lenormand donna une vitre qui était placée près du grand autel et représentait l'histoire de Joseph vendu par ses frères. Par testament du 13 mai 1517, Michel Pavie laissa 20 florins pour faire exécuter la première fenêtre, à gauche dans la nef ; il y était peint en regard de saint Michel, son patron. A ses pieds étaient ses armoiries : d'azur, au croissant d'argent en abyme, surmonté d'une croisette alaisée d'or et entouré de sept étoiles d'argent. Au haut on lisait : Fortitudo mea et laus mea Dominus ; et au bas : D. Michel Pavie decanus Cameracensis Dedit. Cette verrière ayant été renversée par le vent dans le milieu du dernier siècle, saint Michel, le donateur et ses armoiries furent placés à la fenêtre du fond du chœur ; ils y restèrent jusqu'au moment où le curé Gouillart fit disparaître tous les vitraux de couleur. Un sieur Rohaut avait donné une autre verrière qui se trouvait dans le bas côté gauche, et l'abbaye d'Ourscamp, la seconde vitre du bas côté droit. En 1687, une demoiselle Bourguignon laissa à l'église 6,300 liv. ; les Gambard, les Petit, les Boullé, les Cocquerel, les Louvencourt, et M. Lefèvre, dont nous avons parlé précédemment, se plurent à combler cette église de leurs dons. Combien de personnes s'imposent journellement des privations pour aider à la décoration du temple du Seigneur. Aux noms que nous venons de citer, ajoutons celui de M. Parfait Follet, curé de la paroisse depuis 1838 : il peut revendiquer à plus d'un titre l'honneur d'être compté parmi les bienfaiteurs du Sépulcre. C'est sous son administration que l'église s'est enrichie de ses plus beaux ornements, que la sonnerie a été renouvelée et que les vitraux de couleur ont été posés. Le chœur et la chapelle de la Vierge dallés en marbre, les boiseries restaurées, des réparations exécutées à l'orgue et à différentes parties de l'église, sont encore autant de marques de son zèle et de l'ardeur des fidèles à le seconder dans ce qui peut contribuer à l'utilité et à l'embellissement de la paroisse ; la reconstruction du portail a couronné son œuvre, et consacré ses droits à la reconnaissance des paroissiens et de la cité tout entière.
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