GALOPPE-DONQUAIRE (Jean-Pierre-Hyacinthe-Adonis), connu sous le pseudonyme de Cléon, né le 16 avril 1805, de Louis-Joseph-Hyacinthe Galoppe-Donquaire, marchand drapier, et de Thérèse-Alexandrine Devillers, a donné :

Illusions par Cléon Galoppe Donquaire, œuvre couronnée au concours de l'Académie des belles-lettres (d'Amiens), 1837. Paris , chez les marchands de nouveautés ; Montdidier, imprimerie Radenez.

Brochure in-8° de 25 pages d'impression, contenant deux pièces : la première est une élégie intitulée Souvenirs d'enfance ; la seconde, une ode ayant pour titre : Éternité.

Ces deux pièces concoururent, en 1837, pour le prix de poésie décerné par l'académie d'Amiens ; l'auteur obtint l'accessit.

Fumée, par Cléon Galoppe Donquaire, roman. Paris, Delloye, 1838, in-8°.

Feuilles volantes, par Cléon Galoppe Donquaire. Amiens, Duval et Herment, 1839, in-8°.

Recueil de morceaux en prose et en vers.

Le Whist, poëme didactique en quatre chants, par Cléon G... D.... Paris, Delloye, 1841, in-18.

Mosaïque, par Cléon Galoppe Donquaire. Amiens, Duval et Herment, 1844, in-8.

Recueil de morceaux en prose et en vers.

Le Siége de la Sorbonne, ou le Triomphe de l'Université, poëme héroïque en vi chants, par un bedeau de Saint-Sulpice, et revu par Pétrus Noélc. Paris, Delavigne, 1844, in-8°. Le même, revu par M. C Galoppe-d'Onquaire, deuxième édition. Paris, Delavigne, 1844, in-8°, 52 pages.

Une Femme de quarante ans, comédie en trois actes et en vers, représentée sur le Théâtre-Français le 20 novembre 1844, par Galoppe d'Onquaire. Paris, Tresse, 1845, in-8°.

Jean de Bourgogne, drame en trois actes, en vers, par MM. Galoppe-d'Onquaire et Pitre-Chevalier, représenté sur le Théâtre-Français le 17 février 1846. Paris, Tresse, 1846, in-8°.

Le Livre du peuple ; Gros-Jean et son curé, conversation réactionnaire, par Galoppe d'Onquaire. Montdidier, Radenez (1849), in-8°.

Brochure de 48 pages.

Le Livre du peuple, Caporal et Conscrit, deuxième conversation réactionnaire. Montdidier, Radenez (1849).

Cette brochure fait suite à la précédente, quoique tirée postérieurement ; elle commence à la page 49, et finit à la page 100.

Les Vendeurs chassés du temple, satire réactionnaire, par Galoppe d'Onquaire. Paris, Martinon, 1849, in-8°.

Comment les femmes se vengent, ou la Leçon de séduction, comédie en deux actes, en vers, par Galoppe d'Onquaire, représentée sur le théâtre de l'Odéon le 23 décembre 1848. Paris, Michel Lévy, 1849, in-12 et in-18.

Inauguration du monument d'Antoine Galland. Simple notice publiée au nom de la commission, par Galoppe d'Onquaire, et distribuée gratis aux souscripteurs. Montdidier, Radenez, 1851, in-8°.

Le Château de Coëtaven, comédie-vaudeville en un acte, par MM. Galoppe d'Onquaire et de Besselièvre, représentée sur le théâtre des Variétés le 24 mars 1852. Paris, Giraud, 1852, in-12.

Marie de Beaumarchais, drame en quatre actes, imité de Gœthe, précédé d'un prologue, représenté à l'Odéon au mois de septembre 1852.

La chute complète de cette pièce détermina l'auteur à ne point la livrer à l'impression. Le constitutionnel en a rendu compte dans son numéro du 13 septembre 1852.

L'Amour pris aux cheveux, pochade en un acte, par Galoppe d'Onquaire, représentée sur le théâtre du Palais-Royal le 6 novembre 1852. Paris, Michel Lévy, 1852, in-12.

Le Chêne et le Roseau, comédie-vaudeville en un acte, par MM. Galoppe d'Onquaire et Decourcelle, représentée sur le théâtre du Vaudeville le 21 novembre 1852. Paris, Michel Lévy, 1853, in-12.

Les Fêtes de l'Église romaine, avec l'explication de l'origne de chaque solennité, par Galoppe d'Onquaire, in-8° et in-12. Paris, L. Curmer, M.DCCCLIV.

La Bourse ou la Vie, 1856, saynète lyrique pour l'ouverture de la salle des Néo-Thermes.

Cette pièce n'a pas été imprimée.

[cf. SUPPLÉMENT] M. Galoppe a publié dans le Journal de Montdidier divers articles sur l'histoire de notre ville, ainsi que la biographie de quelques-uns des hommes célèbres qui y ont reçu le jour ; ces articles tiennent plutôt du roman que de l'histoire ; il avait eu l'intention de les réunir et d'en former un volume après leur avoir fait subir des corrections indispensables ; un premier tirage avait été fait sous ce titre : Chroniques montdidériennes, par M. Cléon Galoppe d'Onquaire, Paris, Delloye, 1844, in-8° ; ce projet n'a pas eu de suite, il n'a été imprimé que soixante-quatre pages.

M. Galoppe a écrit plusieurs morceaux dans le Corsaire, la Mode, etc.